FOREX GANG : L’ARMÉE DES TRADERS EN LIGNE

Et si vous étiez à la tête d’une véritable armée, une armée composée de vos clients prêts à défendre les valeurs de votre marque quoiqu’il en coûte, une sorte de gang prêt à tout pour porter l’étendard de votre marque. Vous pensez que c’est un scénario digne d’un blockbuster d’Hollywood.

Et bien non ! Matthieu, trader, a créé avec ses élèves une véritable armée de traders en ligne qui se nomme le Forex Gang. J’ai pu le voir de mes propres yeux en observant comment se comportaient ses clients, de véritables fans. Comment est-il arrivé à disrupter le marché du trading en ligne, alors que celui-ci est saturé de concurrence et truffé d’arnaques en tous genres.

Création d’un personnage de marque, comment définir sa marque, comment gérer la concurrence ainsi que ses haters, c’est ce que nous allons voir aujourd’hui avec cette interview.

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Franck : Alors c’est la toute première fois que j’interviewe deux fois la même personne. Ça ne m’est jamais arrivé. On ne va pas revenir sur le parcours de Matthieu parce que je l’ai déjà fait sur mon autre chaîne YouTube. Je vous mets le lien de la première vidéo juste en dessous.

Salut Matthieu ! Donc, quand tu es arrivé sur le marché du trading, il existait déjà toute une multitude de traders en ligne. Comment es-tu arrivé à faire le constat qu’il fallait que tu sois différent ?

Matthieu : J’avais commencé par l’immobilier. En fait, étant donné que je me formais à l’immobilier en pensant que j’allais aller plus vite au niveau de la réussite financière, je m’étais formé avec un mec qui s’appelait Olivier Seban. À force de regarder ses vidéos, à un moment donné j’ai dit : « Vas-y, fuck ! Je vais faire pareil ».

Mais le problème, c’est que même si chez moi, j’ai plein de pulls Ralph Lauren et j’ai plein de pulls Ralph Lauren, mais tu vois, j’étais là pull Ralph Lauren, avec un petit pull attaché ici, ma petite paire de lunettes et j’essayais de parler comme lui, avec les mêmes intonations. Et après, quand je me suis enregistré pour la première fois, j’ai regardé la vidéo, je me suis dit : « Putain, merde ! c’est dégueulasse ». C’est dégueulasse parce que j’essaie de ressembler à quelqu’un d’autre et ce n’est pas moi.

En plus, quand c’est la première fois que tu te vois derrière la caméra et que tu essaies d’imiter quelqu’un d’autre, il faut assumer. Ce n’était pas bon. Ce n’est pas bon du tout, du tout.

Alors, je me suis dit non, ce n’est pas moi, je ne me reconnais pas. Donc, si déjà moi-même, je ne me reconnais pas quand je fais ça, alors imagine ceux qui vont écouter mon message. Ça ne va pas le faire. C’est ce que je me suis dit, c’est que là tu as essayé de faire quelque chose, tu as essayé de ressembler à quelqu’un d’autre, ce n’est pas bon. Maintenant, refais une vidéo et sois toi-même. Fais comme si tu parlais à un pote. Fais comme si tu parlais à un ami, comme si tu parles à un pote, comme si tu parlais à un membre de ta famille. Tu fais comme si c’était un membre de ta famille ou un ami que tu rencontres dans la rue. Du coup, ça s’est fait naturellement.

Franck : Ce que tu veux dire, c’est qu’il existait déjà un marché avec des leaders déjà présents qui vivaient, qui visaient leur cible et toi, tu es arrivé en disruptant le marché, en te comportant différemment pour toucher un autre type de personnes qui ne se sentait pas concerné par le message des leaders en place. C’est ça ?

Matthieu : Il y avait déjà trois grosses têtes que j’ai chamboulées. Ils étaient assez différents par rapport à leur personnalité, mais sinon, visuellement parlant, c’était pratiquement la même chose. Bien qu’ils se ressemblaient un peu, les mecs comme ils avaient leur personnalité, ils avaient leur timbre de voix, ils avaient leurs mots clés, ils avaient leur expression corporelle, leur expression du visage du coup, les mecs étaient bien distincts. Ils ont bien réussi à polariser leur message et populariser leur visuel.

C’est ce qui s’est passé, c’est que moi, quand je suis arrivé avec mon naturel, sans me poser de questions, sans me dire « ouais, qu’est-ce qu’untel va penser de moi, est-ce qu’il n’y a pas une partie des internautes qui vont se foutre de ma gueule », etc. Tu vois, moi, je n’étais pas dans ce délire-là. Je suis arrivé tel quel avec ma manière d’être, même si j’ai un peu grossi les traits.

Quand je suis arrivé du coup, c’était comme une nouveauté. Les gens, ils aiment bien la nouveauté. Les gens sont intéressés par la nouveauté. Ils n’avaient jamais vu ça, un trader noir de banlieue qui écoute du rap ou du R&B. C’était une première. J’ai mélangé deux univers, ça a créé une nouveauté et les gens n’avaient pas encore vu ça dans cette niche-là. Du coup, j’ai pu cibler ceux qui n’arrivaient pas à s’identifier au leader de la niche, plus ceux qui étaient déjà avec les leaders qui étaient là. Donc, en fait, j’ai pris ceux qui n’étaient pas concernés et ceux qui étaient concernés. Tu peux faire en sorte que les gens qui ne sont pas intéressés par les leaders s’intéressent à toi, plus ceux qui s’intéressaient déjà aux leaders.

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Franck : Alors, tu incarnes parfaitement la marque le Forex Gang. Comment tu t’es rendu compte qu’une marque, c’est très puissant ?

Matthieu : Comment je me suis rendu compte que c’était puissant ?

Déjà, juste en ayant posté ma première vidéo YouTube, en genre en 24 heures, je me retrouve à 15 000 vues. En 24 heures, 15 000 vues, je me suis dit « oh-la-la, qu’est-ce que c’est que ça ? » Pour moi, c’était une première. C’était la première fois que je me filmais. C’était la première fois que je postais une vidéo sur YouTube. Je me posais plein de questions. Là, je vois 24 heures, 15 000 vues. J’ai dit qu’est-ce qui se passe. J’ai dit là, il y a YouTube qui est en train de créer une énergie et créer quelque chose.

Parce que tu vois dans cette vidéo, j’y ai mis mes mots clés, ma manière de parler. J’ai polarisé à fond. J’ai expliqué aux gens ma manière de penser, comment je fonctionnais, plein d’outils, et j’ai mélangé tout ça. C’est là que j’ai vu la puissance d’Internet et j’ai vu la puissance de bien représenter la marque, de bien polariser et de bien faire comprendre quel est ton état d’esprit et de bien faire comprendre ce à quoi tu aspires, de bien faire comprendre ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas. Tu vois, c’est important. Mais surtout, l’importance de ne pas être lisse parce que quand tu es lisse, tu n’intéresses personne. Émotionnellement, tu ne choques personne, tu ne restes pas dans la mémoire des gens.

Franck : Alors, je te suis sur Instagram et on peut clairement voir que tu es très clivant dans tes stories. En quoi cliver c’est important à tes yeux ?

Matthieu : Alors déjà, ça va te permettre de voir qui s’intéresse vraiment à toi. Tu vas polariser, tu ne vas partager les gens. Il y en a qui vont te détester. En fait, soit on va te détester, soit on va « t’adorer ou t’aimer ». Dans ce cas-là, tu as déjà faire un tri. Ça permet de faire un tri et voir qui a la même façon de penser que moi pour qu’il puisse être réceptif directement à mon message. J’élimine ceux qui ne me comprennent pas et je me concentre sur ceux qui me comprennent.

Franck : Quand tu choisis de cliver, c’est une stratégie préparée ou c’est plutôt spontané ?

Matthieu : Les deux à la fois. Parce que j’ai pris exemple sur les personnages que je voyais à la télé, que ce soit dans des plateaux de télé, dans une émission dans des plateaux de télé, que ce soit dans les films, dans les séries télé. En général, je suis, on va dire, « envoûté » par des personnages forts. Quand Joey Starr, il passait sur des plateaux télé, tu étais concentré que sur lui (*). En fait, je pense que c’était le seul. C’était le seul qui me faisait me poser plein de questions. J’ai dit, mais putain, pourquoi il est comme ça ? Comment ça se fait que dès qu’il arrive sur un plateau, il y a une aura de ouf qui se dégage ? Le mec qui va lui poser des questions, il va te répondre avec un mot ou deux mots et toute la salle va rester comme ça. J’ai comparé tous ces personnages-là, que ce soit français ou américain. Quels étaient les personnages qui avaient la plus grosse aura sans dire un mot ? Du coup, vu que je me suis toujours identifié à ça et que moi-même, j’étais aussi un peu comme ça, je me suis dit qu’il faut que je fasse la même chose, mais tout en restant en nature.

(*) Pour en savoir plus sur l’image de marque de Joey Starr et NTM, cliquez sur l’image juste en dessous :

Tu vois, être présent dans une pièce. On m’a souvent fait la réflexion : Matthieu, dès que tu arrives quelque part, tu n’as même pas besoin de parler, mais les gens disent tu as une aura, tu dégages quelque chose. Même ici, à Miami, les gens, ils ont du mal à identifier qui je suis, mais ils savent que « je suis quelqu’un ».

Franck : Sur Internet, on voit de nombreuses méthodes qui nous apprennent à faire des copier-coller et donc de devenir des copies. À l’inverse, tu nous dis d’être soi-même et de cliver au départ, ce qui peut en effrayer certains. Donc, quels conseils tu pourrais donner à ce sujet ?

Matthieu : Déjà, ce qu’il faut comprendre, c’est que les défauts font partie de ta personnalité. Si ton personnage n’est pas composé de défauts, tu ne seras pas un personnage. C’est comme Superman. C’est un super héros avec des super pouvoirs, mais tu lui lances une crotte de nez de kryptonite, il part en couille. Il faut que dans ton personnage, tout en restant naturel, il faut que les gens puissent voir ton trait de caractère principal, qu’ils puissent voir ton trait de caractère secondaire, qu’ils puissent comprendre qu’est-ce qui est non négociable chez toi, qu’ils puissent aussi comprendre et connaître les défauts. Et c’est comme ça que tu t’intéresses à un personnage.

Tu vois par exemple moi, mon trait de caractère principal, je suis un Antillais qui a grandi sur Paris. Mon trait de caractère secondaire, c’est que je suis « un trader surdoué ». Qu’est-ce qui est non négociable chez moi ? C’est de ne pas se laisser… Point faible, c’est que j’ai gardé mon accent de banlieusard quand j’étais adolescent et que j’ai l’image du banlieusard gangster qui traine en bas de la cité alors que ce n’est pas du tout ça. Je fais beaucoup de fautes d’orthographe. J’ai gardé tous ces éléments-là et ça ne gêne pas ceux qui me suivent. Souvent, dans mes pubs, on me reproche d’être bling-bling ou de ressembler à des rappeurs. Mais tu sais si tu prends l’avion et que tu viens ici, des fuck eurusd, tu vas en voir plein.

Franck : Alors comment tu pourrais résumer les grandes lignes qui font ta marque ?

Matthieu : Pourquoi tu dois rentrer dans le Forex Gang ? Qu’est-ce que tu dois comprendre ? Donc, en gros, si tu veux, tu dois comprendre qui sont nos ennemis communs. Toi et moi, on a un ennemi commun. C’est pour ça que tu veux rentrer dans le Forex Gang. Quel est cet ennemi commun ? C’est l’État avec sa répression financière. Ensuite, secundo, tu dois comprendre de quelle manière… Donc, on va utiliser des outils financiers pour faire du profit. On va aller par-ci, par-là, etc. Tu dois comprendre aussi mon cri de guerre et tu dois comprendre mon univers. Mon univers, c’est la bourse et le rap new-yorkais. C’est ça, mon univers.

Franck : Lorsque tu as créé le nom de Forex Gang, qui est l’association des marchés financiers et du rap, tu avais déjà pensé à la fusion de ces deux univers.

Matthieu : En fait, c’est la communauté qui me suivait qui disait : yo le gang, comment ça va le gang. Yo, le gang comment ça va le gang. Comme moi, ma spécialité, c’est le Forex et que je me suis d’abord spécialisé dans ça, je regardais de quelle manière les gens s’identifiaient eux-mêmes dans ma communauté et c’est comme ça que j’ai trouvé le mot Forex Gang. Eux-mêmes déjà, ils se sentaient comme s’ils étaient dans un gang.

Franck : Sur ma chaine YouTube, je parle souvent de la création du personnage de marque. Pour en savoir plus d’ailleurs, en détail, je vous invite à regarder la vidéo sur Daft Punk qui parle très bien de ce sujet. Alors pourquoi toi, tu es le personnage de ta marque ?

Matthieu : Pour faire comprendre aux gens que le trading fonctionne et que je suis obligé d’être le produit du produit. Tu ne peux pas venir mentir comme ça et dire tu fais ci, tu fais ça, ça va marcher. Si je te propose une solution, je dois te démontrer par moi-même que j’arrive à utiliser ma solution et que ça marche. Et comme c’est toi qui as créé l’univers, qui a inventé cet univers, tu es obligé d’être le produit du produit.

Franck : Tes publicités sont très originales et reconnaissables. Elles dénotent complètement de ce qui se fait sur ton marché. Comment tu prépares tes vidéos ?

Matthieu : Tu sais, moi, je suis un disciple des clips, des séries télé. J’ai tellement regardé ça que chez moi, c’est devenu inné. Je cherche ce qui va taper dans les émotions, que ce soit des émotions négatives ou positives, parce qu’il y en a qui vont adorer et il y en a qui vont détester. Mais moi, je m’en fiche. En fait, comme on dit, il n’y a pas de mauvaise publicité, c’est l’intention. Même si c’est inné chez moi, je cherche quand même à faire des vidéos, à faire des pubs qui vont déjà générer de l’attention et surtout de l’émotion, les deux à la fois attention plus émotion. Et c’est ça qui fait que j’ai beaucoup de commentaires, que des gens détestent, que des gens adorent.

En fait, moi, je n’ai même pas cherché à me faire aimer ou à me faire détester. Je veux juste chercher à taper dans tes émotions. Après, c’est toi comment tu vas réagir, est-ce que tu vas bien réagir ou est-ce que tu vas mal réagir. Mais je veux chercher à taper dans tes émotions. Je vais essayer de faire quelque chose que tu n’as jamais vu, que je vis tous les jours, mais que tu n’as jamais vu. Tu sais, ici à Miami, il y a tellement de millionnaires qu’une Lamborghini ou une Ferrari, je te parle sur Miami, quand on voit une, ça ne te fait plus rien. C’est comme si tu avais un chewing-gum, toutes les cinq minutes, tu vois des Classe G Mercedes AMG ou des Lambo ou des Ferrari. Tu en vois tellement que ça ne te fait plus rien. C’est pour ça que je les ai tous revendus. J’ai revendu ma Rolls, ma Lambo. J’ai dit, il me faut une voiture qui me définit, une voiture qui me ressemble. Quand je suis aux States, quand les gens s’arrêtent, ils se disent putain, bâtard. J’ai réussi à avoir de l’attention et créer de l’émotion avec une voiture.

Tout le monde a des voitures quatre roues. Qu’est-ce que je me suis dit ? Je vais faire une voiture six roues et ça a marché. J’ai fait une voiture qui me ressemblait. La voiture donne tellement d’émotions aux gens puisqu’ils n’ont jamais vu ça. C’est un espèce de tank à la Mad Max avec des roues tracteur, six roues tracteurs, intérieur cuir, un grand bonhomme qui descend, il a une crâne rasé, barbe, lunettes, pantalon militaire. Les gens, ouf. J’ai réussi à créer de l’émotion chez les Américains alors que normalement, c’est l’Américain qui doit faire ça chez moi.

Franck : Tu es expatrié aux États-Unis. Est-ce que ça t’a aidé dans ta créativité ?

Matthieu : Oui, parce que ce n’est pas le même environnement. Je suis dans un environnement « paradisiaque » pour ceux qui aiment les palmiers, la plage, les condominiums, les appartements de luxe. Bien sûr, ça a changé. Quand je suis arrivé ici, direct que je me suis acheté des voitures, Lambo, Rolls Royce, Ferrari. Ce n’est pas commun en France. Tu vas voir ça à Monaco. Tu vas voir ça dans la French Riviera, mais dans toute la France, tu ne vas pas le voir.

Se rajoute à ça, le Soleil, le ciel de Miami. Miami, tu as un espèce de décolorer violet et rose, la plage, l’architecture, ça change. Tout change, même la lumière du jour. Tu fais une vidéo sur Miami et tu prends la même caméra, tu fais une vidéo sur Paris, ce n’est pas pareil. En fait, tu vois, quand tu arrives dans une ville comme Miami, tu es tout le temps challengé. Tu sors de chez toi. Lui, il a une plus grosse voiture que toi. Il fait plus de restaurants que toi. Il a une plus grande maison que toi. En fait, tu es toujours challengé comme ça. Il fait du sport tous les jours, il est plus balaize que toi, il est plus tracé que toi. En fait, c’est une ville où tu es le temps challengé et j’ai besoin de ça pour rester au top.

En fait, si tu veux, ici les gens, ils sont motivants alors qu’en France, il manque ça. Il manque cette énergie de motivation. Tu sais pourquoi c’est comme ça ? Parce que la France, la vie française est rythmée par les médias, alors qu’ici, la vie, elle est rythmée par le sport. Ici, les gens, quand ils allument la télé, c’est soit pour regarder la NFL, le baseball ou la NBA et quelques matchs de MMA. Basta, il n’y a personne qui regarde les informations. Personne. Ici, quand tu allumes la télé, c’est le sport. Moi, quand je suis arrivé ici, ma créativité s’est développée, tu n’as même pas idée. C’est important de changer de lieu de temps en temps.

Franck : L’avantage d’incarner une marque, c’est que ça amène plus de confiance vis-à-vis de l’acheteur. Il n’achète pas un produit, mais il t’achète toi, ainsi que tes valeurs et ta manière de faire. L’inconvénient, c’est que si tu n’es plus là, la société ne peut plus tourner. Qu’est-ce que tu en penses ?

Matthieu : Ça ne marchera pas. Tu vas laisser des traces où ça ne marchera pas. Regarde, c’est comme beats by dre avec Dr. Dre. Pourquoi les gens, ils achetaient beats by dre, les écouteurs ? C’est parce qu’il y avait Dr. Dre derrière. Dès qu’il a revendu ça chez Apple, plus personne ne porte de Beats By Dre. Aujourd’hui, tu vas offrir des beats by dre à quelqu’un pour un anniversaire, il va être dégouté. Dès qu’il a revendu Beats By Dre à Apple, ça y est, c’est fini Beats By Dre, il n’y a plus de Dr. Dre derrière. En plus, le son était dégueulasse. Beats By Dre, c’était fragile et le son était dégueulasse. Mais les gens, ils achetaient ça parce que c’était high d’avoir les écouteurs de Dr. Dre. Ils n’achetaient pas de Beats By Dre pour la qualité du son, ils achetaient Beats By Dre pour représenter ce que représente Dr. Dre.

Franck : Qu’est-ce que tu en penses ? Comment serait le Forex Gang sans toi ?

Matthieu : Ce n’est pas la même chose, vu que c’est moi qui ai créé le mouvement. Le Forex Gang sans Matthieu, ce n’est plus Forex Gang. Certes, il y a les traders qui sont là, qui sont imprégnés dans l’univers Forex Gang, il y a des traders qui sont là, s’il n’y a pas le leader qu’a créé le mouvement, ça n’aura plus la même couleur. Il y aura toujours le mouvement, mais avec une couleur différente.

Franck : Alors, tu as une communauté très forte qui est très fan de toi. Qu’est-ce que ça te fait ?

Matthieu : Tu te dis ah ouais, putain, il y a des gens qui sont réceptifs à mon message et il y a des gens qui apprécient ma personnalité. Tu te sens flatté, tu es fier et tu es content. Moi, je savais que ça allait provoquer cette réaction-là.

Franck : J’ai eu plusieurs personnes qui cherchaient à te cloner, certains qui étaient même des clients de ce que tu m’avais dit. Comment tu gères ce type de personne ?

Matthieu : Tout ce que tu vas me dire ne va pas me toucher. Tu auras beau m’insulter, tu auras beau essayer de niquer mon business, tout ce que tu veux, ça ne va pas me toucher. Moi, au contraire, je vais passer des mois sans haters, je vais trouver ça bizarre. Tellement c’est rentrer dans ma routine que je vais trouver ça bizarre. S’il n’y a pas de haters, c’est que ça ne fonctionne pas. Donc oui, j’ai été confronté à des haters. J’ai été confronté à des lovers qui se sont transformés en extrême haters parce qu’il y a des gens qui ont réussi à leur faire un lavage de cerveau. Je suis là pour les combattre. Si tu veux faire le hater, il faut que tu sois prêt mec et au bout d’un moment, tu vas lâcher l’affaire. Je vais te combattre avec mes résultats. Et quand les chiffres parlent pour toi, quand les résultats de tes élèves parlent pour toi, après tu n’as même plus besoin de porter de l’attention aux haters. Moi, je suis le produit du produit, je ne mens pas. Donc, au bout d’un moment, le clone comme il se ment à lui-même, il va être limité.

Quand je t’ai parlé du challenge des 15 jets privés par mois. Il faut avoir l’argent pour prendre 15 jets privés par mois. À un moment donné, le clone, il ne peut plus suivre. Et même au niveau de la créativité, comme le clone ne fait que de recopier et qu’il n’a pas encore cette créativité-là, au bout d’un moment, il va être limité le clone. C’est pour ça que celui qui créait et celui qui fait en sorte d’être le produit du produit ne pourra jamais être égalé. C’est comme Michael Jackson, paix à son âme, je ne sais pas s’il y aura un autre Michael Jackson. Je ne sais pas s’il y aura un autre Michael Jordan. Je ne sais pas s’il y aura un autre Mike Tyson. Quand tu es le produit du produit, quand c’est toi qui créais, le clone ne fait que te suivre. Il ne fait que de recopier et de suivre. Quand tu fais que recopier et de suivre, tu as zéro créativité. Au bout d’un moment, tu fanes comme une fleur qu’on n’a pas arrosée.

Tu sais, quand tu fais le clone, même les prospects, ils le voient ça. Moi, souvent, j’ai des élèves qui me dit : ” ah tiens regarde untel, il essaie de faire comme toi. Ah, tiens regarde untel, il essaie de faire comme toi “. Donc, faire le clone, ça ne sert à rien. Il faut être soi-même. Si tu veux que les gens aient de l’intention sur ta personne, il faut être soi-même.

Le mot de la fin, soyez vous-même et ne vous inquiétez pas au niveau de la valeur perçue par les autres. Soyez vous-même. Vous pouvez grossir un peu les traits comme je le fais, mais soyez-vous même.

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Franck : Merci beaucoup, Matthieu, d’avoir répondu à mes questions. J’espère que cet article vous a plu.  Si c’est le cas, laissez-moi un commentaire dans la zone juste en dessous. C’est toujours intéressant de les lire et je vous dis à très bientôt pour un prochain article.

Pour regarder la vidéo qui retrace en intégralité de l’interview de Matthieu de Forex Gang, cliquez sur l’image juste en dessous :

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