PORT DU MASQUE : LE RETOUR !

* Cet article a été rédigé suite aux annonces du gouvernement en juin 2022.

Oh putain ça sent le roussi ! Bon vous le sentez venir ? Et oui il y a de fortes chances que nous nous retrouvions à devoir porter à nouveaux ces fameux masques. Masques que nous ne devions pas porter à une époque, puis qui étaient obligatoires, à l’intérieur, puis à l’extérieur, dans les transports en commun, tout seul dans sa voiture, tout seul au fin fond de la forêt…

Bref ! Pour rappel, j’ai déjà fait deux articles sur ces fameux épisodes. Une grosse analyse sur la stratégie de communication du gouvernement concernant cette pandémie et une autre sur la communication concernant la campagne de vaccination.

À vrai dire que ce soit le retour du masque ou pas, ce n’est pas le sujet que je vais développer aujourd’hui. Ce qui m’intéresse c’est comment peut-on persuader des personnes à porter un masque lorsqu’ils sont seuls dans la rue ou dans la voiture. Franchement ça me sidère. Enfin ça me sidère à moitié. Puisque en réalité ils sont tout simplement soumis au conformisme.

CONFORMISME QUAND TU NOUS TIENS !

Revenons sur le terme conformisme pour que ce soit bien clair pour tout le monde. Le conformisme désigne le processus d’influence sociale par lequel une personne est amenée à aligner ses propres perceptions, croyances ou conduites sur celles d’un ensemble d’autres personnes.

Maintenant nous allons l’appliquer à ce fameux port du masque. Puisque tout le monde le porte, c’est que je dois le porter. Sinon si ça ne fonctionnait pas, personne ne le porterait. Oui, enfin, pas tout à fait.

Lors de la première obligation de port du masque, trouvant la mesure assez stupide, j’ai décidé de ne pas le porter à l’extérieur. Bien évidemment, cela ne représente que mon choix et mon avis, je n’incite personne à en faire de même. Tous les matins comme tous les soirs, j’ai le luxe d’amener et d’aller chercher mon fils à l’école. Passer du temps avec lui est UNE PRIORITÉ dans ma vie d’entrepreneur.

Plus petit, j’ai connu un père entrepreneur qui rentrait tard et qui n’avait pas le temps de jouer avec moi.

Plus tard, j’ai dupliqué (cloné) son comportement pour en faire de même. M’en rendant compte, j’ai décidé de changer ça en transformant ce clone en renard curieux et original qui était à l’intérieur de moi. Peut-être était-ce le début de ma volonté de vouloir changer les choses. Mon fils est en maternelle et le masque ne lui était heureusement pas imposé. Sur le chemin de l’école, nous jouions à « ni oui ni non ».

C’est devenu un expert de ce jeu, il maîtrise à la perfection l’utilisation du « bien sûr » pour ne pas utiliser le « oui ».


 Tu aimes l’école Gino ?
– Biensur.
– Tu l’aimes papa ?
– Bien sûr …

Balèse le petit !

Tout pouvait paraître normal sauf … le regard des autres parents. Chacun d’eux me regardait comme si j’avais commis un crime. Je me suis amusé à compter le nombre de parents sans masque et le calcul a été très rapide … nous étions deux.

La pression sociale est énorme pour celui qui est différent. Les premières fois, je me sentais mal à l’aise et je me suis même dit que j’allais porter ce fameux masque qui soit dit en passant : doit être changé toutes les 4 heures, ne doit pas être rangé dans une poche ni dans son sac, ne doit pas être porté sous le nez, doit être mis uniquement par les élastiques, doit être changé après chaque repas … (sources officielles du gouvernement).

BREF, IL EST IMPOSSIBLE DE RESPECTER TOUTES CES CONSIGNES !

De nombreux médecins rapportent que le port du masque s’avère utile uniquement pour les personnes malades ou pour les personnes travaillant dans les milieux hospitaliers. Il faut m’expliquer : comment je peux être dangereux pour mes semblables en marchant simplement dans la rue. Je ne vais pas me mettre à tousser sur quelqu’un et bien que mes postillons soient hyper puissants (je suis du 95 quand même), il faudrait qu’ils soient également hyper précis pour aller directement dans la bouche de quelqu’un.

Je reprécise ici, que je ne cherche pas la polémique mais simplement à allumer la flamme de la réflexion.

La pression est assez palpable et sous le regard des autres parents, j’aurais pu craquer.

Les décisions les plus difficiles sont souvent prises par des personnes qui cherchent simplement à voir les choses de manière différente. Je ne suis pas médecin mais je m’estime un tant soit peu intelligent pour éviter de suivre des décisions qui me paraissent stupides.

Les premières personnes à contester le fait que la terre était plate ont été brulées parce que leurs propos étaient une hérésie pour la majorité des scientifiques et dirigeants de l’époque. Pourtant, aujourd’hui, plus personne ne conteste le fait que la terre est ronde … à part les platistes ! La pression entraîne la peur et la peur amène aux comportements anormaux.

En août 2020, un TGV s’est même arrêté pour débarquer un passager qui refusait de porter le masque. Le gars a été un peu loin. Il lui aurait suffi de porter son masque pour calmer la SNCF, mais de l’autre côté, ils l’ont carrément débarqué alors qu’en soit, la distanciation sociale est impossible à respecter dans un TGV. On marche sur la tête. A moins d’être souple et d’avoir un bon casque, ça peut faire très mal.

Tout cela prouve à quel point nous pouvons être conditionnés dans notre raisonnement. Et bien, ça tombe bien parce que le but de ces articles est justement d’aller à contre-courant de la pensée dominante. D’avoir de la nuance et du discernement. Parce que oui, le conformisme est aussi le cancer de l’entrepreneur. Il suffit de voir le nombre de personnes qui dupliquent des stratégies en se disant que ça fonctionne, puisque ça a l’air d’avoir apporté le succès de l’enseigne qui fait la publicité.

La fameuse phrase « oui, mais tant que ça se vend ».

Justement, en tant qu’innovateur nous devons aller en amont de cette réflexion. Parce que le jour où ça ne vend plus, c’est que nous n’avons pas anticipé. Et ça, l’expérience de Asch nous le démontre.

L’EXPERIENCE DE ASCH

L’expérience de Asch en 1951 nous éclaire sur le comportement des parents vis-à-vis du masque et de mon comportement vis-à-vis des parents. L’expérience est la suivante : un cobaye est introduit dans un groupe de plusieurs complices. Un schéma est soumis au groupe et il faut reconnaître la longueur d’un bâton. Hormis le cobaye, tout le groupe donne une mauvaise réponse. Ils sont tous d’accord pour dire que le bâton est plus grand qu’en réalité. 37% des cobayes se laissent influencer au point de donner la mauvaise réponse même quand le test est évident. Ce taux tombe immédiatement à 5% (7 fois moins) quand l’un des complices au moins donne la bonne réponse. Puisque tout le monde porte le masque, on n’ose pas faire l’inverse. C’est ce qu’on appelle la conformité normative.

Si plusieurs personnes commencent à ne pas le porter, alors d’autres suivront. Les plus « suiveurs » ne se sentiront pas seuls et pourront alors affirmer leur point de vue même s’il va à l’encontre de la masse.

En regardant cette vidéo, ça doit vous paraître évident, mais résister à cette pression est très difficile parce que ce sont des réflexes purement humains que de se conformer à la masse.

C’est même un paradoxe plus compliqué qu’il n’y paraît parce que nous ne souhaitons pas être remarqués, mais nous souhaitons tout de même être identifiés. Je le répète encore parce que cette phrase est importante : nous ne souhaitons pas être remarqués, mais nous souhaitons tout de même être identifiés. Une autre expérience du même style que celle de Asch, est celle de l’ascenseur. Une personne (le cobaye) monte dans un ascenseur où un groupe est déjà présent. D’un seul coup, tout le groupe se tourne à l’opposé du cobaye. La majorité, des cobayes ne comprenant pas cette situation, suit le groupe en se retournant exactement dans le même sens sans savoir pourquoi.

Être un leader, ce n’est pas briller sur une scène. Être un leader, ce n’est pas avoir des tonnes de likes et de commentaires. Être un leader, ce n’est pas avoir une voiture plus belle que les autres.

Être un leader, c’est prendre des décisions difficiles que la majorité des autres ne comprendront pas. Henry Ford a dit : « Si j’avais demandé aux gens ce qu’ils voulaient, ils m’auraient répondu des chevaux plus rapides. » Comment faire comprendre aux gens qu’ils vont devoir se déplacer grâce à un véhicule qu’ils n’ont jamais vu encore, qui doit se ravitailler dans des endroits qui n’existent pas encore, avec un carburant qu’ils ne connaissent pas … alors qu’ils peuvent voyager à cheval et que ceux-ci peuvent s’arrêter quand ils veulent pour se « recharger » avec de l’herbe simplement”. Henry Ford était un leader, un visionnaire … UN INNOVATEUR

SI C’ETAIT SI FACILE, TOUT LE MONDE LE FERAIT …

Comme disait Orelsan … oui, nous, on ne cherche pas la facilité. Parce que la facilité du raisonnement amène à la passivité du comportement.

A regarder de plus près, les médias qui sont en boucle, les chaînes d’info en continu ne cesse de nous abreuver de chiffres et d’évènements, ne parlent plus des chiffres de la pandémie.

Allons plus loin. Il y a eu la période Covid. Puis le cycle Zemmour. Puis le cycle de la guerre en Ukraine. Puis le cycle élections présidentielles. Puis la période élection législative. Et d’après vous quel sera le prochain cycle ? Le 27 juin dernier, la ministre de la santé Brigitte Bourguignon demande aux Français de remettre le masque dans les transports par civisme face à la remontée des cas du covid-19.

Par civisme … est-ce que par civisme que les chiffres ont disparu puis réapparu ? Les chiffres de contamination actuelle étaient relayés tous les jours à la télévision il y a quelques mois, accentuant le degré de gravité de cette épidémie. Puis comme par magie, ils ont disparu. Enfin par magie c’est surtout par séquence. Je sais d’avance que cet article pourrait susciter des polémiques et qu’il ne fera pas consensus. Mais à vrai dire, je préfère que cela engendre des polémiques plutôt que tout le monde soit d’accord avec moi.

Ces informations sont tellement entrées dans le cerveau de certaines personnes qu’elles se mettent à porter un masque lorsqu’elles sont seules dehors, dans la voiture et peut-être même certainement chez elle. Et vous que pensez-vous du retour du masque ? Du conformisme ? Pliez-vous face à la peur ou prenez-vous du recul pour l’analyser ? La peur fait faire des erreurs. C’est un sentiment qui fait plier notre raisonnement. On se retrouve dans cette étude de cas qui est certainement la plus complète de tous les articles sur la stratégie de communication du gouvernement concernant l’épidémie du covid-19.

Très intéressant de comprendre les rouages de communication pour diriger une communauté, un peuple. Parce qu’au fond tout entrepreneur doit savoir communiquer avec sa communauté.

Pour regarder l’intégralité de cette analyse à chaud, cliquez sur l’image en dessous :

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