L’HYSTERIE DU CORONAVIRUS – Part I

Cet article très documenté et dense sera publié en 2 parties (La partie II sera disponible dimanche 14 novembre).

La face du Monde a été changé pour toujours.

Cette crise du Covid-19 qui semble ne jamais vouloir s’arrêter, marquera l’histoire mondiale.

3,4 milliards de personnes ont été confinées soit la moitié de la population.

A l’heure de l’écriture de cet article, 4 millions de personnes sont décédées des causes du coronavirus, 1 milliard de personnes ont été vaccinées.

Le mot crise vient du grec “krisis” qui signifie le tri, action de trier.

Est-ce que cette crise est un vaste tri à l’échelle mondiale ?

Les réactions que suscite le Covid-19 sont hystériques :

Tout le monde a un avis surtout en ayant une qualification sur rien.

Dans mes articles, je vous incite à penser autrement, à entrer dans les détails afin de comprendre les raisonnements psychologiques et les émotions qu’ils suscitent.

Dans le cas précis du coronavirus, il semble indéniable que le gouvernement a géré cette crise d’une manière qui fait beaucoup débattre.

Quel est le but de cette gestion ?

Que souhaite-t-il que nous fassions ?

Qu’est-ce que cela entraîne comme réaction ?

Qui paiera la facture ?

C’est ce que nous allons voir dans cet article.

Installez-vous confortablement dans votre fauteuil parce que je vais vous amener à réfléchir sur le fond et la forme tout en mettant vos émotions de côté.

Il va y avoir du croustillant, des infos, du concret, des faits, des polémiques … afin de préparer cet article, je me suis énormément documenté avec de nombreux reportages ainsi que plusieurs ouvrages littéraires qui m’ont aidé à la réalisation de ce livre.

J’en parlerai plus en détails en conclusion.

La vérité c’est que le gouvernement avait un plan.

Un plan qui a débuté en 2009 …

Partie 1 : GOUVERNER, C’EST PREVOIR

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a officiellement déclaré le 11 juin 2009 que le nouveau virus H1N1 d’origine porcine, détecté pour la première fois au Mexique en avril, était pandémique. La grippe H1N1 est une maladie respiratoire virale qui se transmet très facilement. Trois mois plus tard, le 14 septembre, un patient de 26 ans en bonne santé meurt de la grippe H1N1 à Saint-Étienne.

Roselyne Bachelot alors Ministre de la Santé décide par le principe de précaution de se préparer à la pandémie en achetant deux doses de vaccin par français. Soit 94 millions de vaccins ainsi que 28 millions de plus par précaution. La note est entre 600 millions et 1 milliard d’euros. Persuadée de la nécessité de se faire vacciner, Roselyne Bachelot décide de le faire devant les caméras de télévision. Sauf que … l’épidémie est bien moins contagieuse que prévue avec seulement 342 morts en France. La Ministre est alors accusée d’incompétence par toute la classe politique, les journalistes ainsi que tous les Français.

Cet événement explique les craintes de ses successeurs à en faire trop plutôt que pas assez. Le chiffre de la dépense publique a été martelé par les médias et l’opposition. Si le gouvernement dépense trop, cela sera reproché par la suite alors même qu’avec le recul, Roselyne Bachelot avait bien fait les choses. Le nombre de masques fabriqués par la France ne fera que diminuer suite à cet événement, ce qui provoquera un manque cruel lors de l’arrivée du Covid-19. Devant la pénurie de masques annoncée, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, déclarera qu’elle ne sait pas utiliser un masque …

Le manque évident de compétences dans le domaine de la porte-parole fait perdre toute crédibilité au gouvernement. La stratégie de communication établie est d’indiquer que le port du masque peut être dangereux. Tout ça pour contrer une pénurie que le gouvernement a de lui-même encouragée.

Quelques semaines après avoir annoncé aux Français qu’il n’était pas nécessaire de porter un masque pour se protéger, le gouvernement fait volte-face et oblige la population à porter le masque à l’extérieur comme à l’intérieur. Quand tous autour de vous vous voient comme celui qui sait, il est difficile mais indispensable d’avoir le courage, l’audace et l’éthique de dire : “Je ne sais pas”.

Première grosse erreur de communication.

Personne n’est à l’abri d’une erreur et personne n’est à l’abri de ne pas savoir. L’erreur principale réside à ne pas l’avouer. Vous sortez un produit et vous vous rendez compte qu’il y a une erreur. Chercher à la cacher avec un mensonge aura de fortes chances de nuire à la confiance que les personnes vous portent. Il suffit simplement de dire la vérité. Vous décevrez certainement une partie de l’audience mais vous enverrez un message très positif pour l’autre partie. C’est exactement ce qu’il faut faire pour se construire une bonne image de marque. Le mensonge est une vision à court terme et la vérité, même si elle peut sembler défavorable, une vision à long terme.

Le gouvernement français ne sera pas le seul à jouer l’indifférence par rapport à la propagation du virus.

Donald Trump craignant pour l’économie américaine qui fonctionnait plutôt bien (ce qui était en faveur de sa potentielle réélection) qualifie le Covid-19 de “grippe”. A l’heure de l’écriture de cet article, c’est le pays qui comptabilise le plus de décès (620 000 personnes). Donald Trump attrapera le virus quelques semaines plus tard et changera d’avis concernant sa politique vis-à-vis du virus. Boris Johnson, Premier Ministre anglais, a eu le même comportement. Il attrapera le virus quelques semaines plus tard et … changera d’avis concernant sa politique vis-à-vis du virus. Jair Bolsonaro, Président du Brésil déclara : « On est en train d’exagérer sur ce virus ». Le virus a fait près de 400 000 victimes au Brésil et quelques semaines plus tard, le Président du Brésil sera contaminé … Puis changera d’avis concernant sa politique vis-à-vis du virus. La ligne de conduite de ces représentants politiques est d’incarner la force et la virilité. Rien ne peut les atteindre et rien ne peut atteindre leur manière de diriger. Sauf le Covid-19 puisque celui-ci ne fait aucune distinction de classe sociale, de sexe, ou de couleur de peau.

Selon le dictionnaire Larousse, voici la définition du mot guerre :

” Guerre : Lutte armée entre États.

(La guerre entraîne l’application de règles particulières dans l’ensemble des rapports mutuels entre États ; elle commence par une déclaration de guerre ou un ultimatum et se termine par un armistice et, en principe, par un traité de paix qui met fin à l’état de guerre.)”

Lors de son allocution en mars 2020, le Président de la République, Emmanuel Macron, prend toute la mesure de l’évolution de ce virus en déclarant à multiples reprises que la France est en guerre.

Pourtant quelques semaines auparavant, Emmanuel Macron visite l’hôpital où était décédé le premier malade du Covid-19. La visite se déroule sans aucun geste barrière ni aucun masque. Eric Caumes, responsable des maladies infectieuses à l’hôpital de la Salpetrière, interpellait le Président pour lui indiquer que la situation semblait critique et qu’elle pourrait ressembler à ce qui se passe à l’époque en Italie. Ce pays est en pleine tourmente face à la pandémie.

Le gouvernement français ne semble pas prendre à sa pleine mesure l’événement historique qui se prépare. Il est victime du biais de normalité. De par les expériences du passé, on en tire des moyennes qu’on incorpore à notre histoire subconsciente et on en tire une normalité. Celle-ci tend à croire que les choses fonctionneront à l’avenir comme elles ont normalement fonctionné dans le passé et donc sous-estime les éventuelles catastrophes.

Cet événement est amplifié par le phénomène du mort kilométrique, les médias accordant plus d’importance aux victimes d’un drame en fonction de la distance qui les sépare du téléspectateurs, auditeurs ou lecteurs. La Chine étant à plus de 8000 km de la France, cela ne peut nous atteindre. En parlant de la Chine, celle-ci contrôle totalement son information ainsi que ses chiffres en minimisant les dégâts du début de l’épidémie, ce qui ne fait que renforcer le sentiment que la pandémie ne pourra atteindre l’Europe. Le nombre de morts communiqué par la Chine est certainement en dessous de la réalité. Additionner tous ces facteurs permet de comprendre pourquoi le gouvernement n’a pas su être à la hauteur du début de cette crise.

La France possède le meilleur système de santé au monde est une phrase que l’on entend à longueur de temps. Pourtant, la pénurie de masque, de tenue de protection, de masque à oxygène démontrent tout le contraire. La Chine, l’usine du monde, fabrique les médicaments, les masques et les tenues de protection. Le virus vient de chez eux et c’est pourtant eux qui fourniront de quoi nous protéger de celui-ci. C’est un retour au réel assez violent.

Le confinement rétablira les frontières qui étaient de base abolies avec l’Europe. Le nationalisme sera l’une des solutions apportées des gouvernements face au Covid-19. Face à l’urgence, c’est le retour de la nation et d’un repli sur soi-même. La mondialisation ne résout pas tous les problèmes et l’Europe encore moins. Les masques qui devaient arriver en France sont achetés cash par les Américains directement sur le tarmac. Les personnalités se révèlent dans les moments difficiles. Il en va de même pour le comportement des Etats.

À l’heure où j’écris cet article, nous sommes à plus d’un an de crise et on peut se poser logiquement des questions quant à la gestion de la pandémie par les différentes nations. On remarque que les régimes autoritaires ont globalement mieux géré la crise que les régimes démocratiques. Là où l’individu se plie à la collectivité, le virus est mieux contrôlé. Ailleurs où l’individu souhaite d’abord être reconnu comme identité seule par rapport à la collectivité, l’État a plus de mal à endiguer la propagation du virus. La stratégie asiatique concernant le virus semble beaucoup plus agressive que l’Europe. Cette dernière en a d’ailleurs beaucoup débattu pendant que les asiatiques combattent de manière collective le virus. Les expériences du passé des pays asiatiques concernant des virus comme en 2003, avec le SRAS, syndrome respiratoire aigu sévère, maladie de la même famille que le coronavirus, ont permis une meilleure gestion de cette crise. Est-il possible d’appliquer le même type de mesures et de conditions en cas d’événement exceptionnel à une population européenne et plus spécifiquement française, est une question qui reste en suspens. Pendant ce temps, Emmanuel Macron ressent la peur et l’angoisse de son peuple.

La peur et l’angoisse sont évidemment des leviers qui permettent de manipuler les foules. On verra dans la partie suivante que c’est très intéressant dans la manière d’utiliser la propagande pour pouvoir influencer le comportement d’un groupe.

Très utile pour la politique mais aussi pour l’entrepreneuriat. Pour ce dernier, je vous donnerai un exemple très précis dont vous avez forcément entendu parler en tant qu’entrepreneur. Les changements d’informations successifs concernant la provenance du virus, l’utilisation des masques, la dangerosité du virus, entraînent une défiance du peuple envers les dires du gouvernement. Sa communication virevolte en fonction des événements, alors que les événements devraient virevolter en fonction de sa communication. Le gouvernement semble pris dans une spirale qui l’aspire sans aucun contrôle. Quoi qu’il se passe au sein d’une entreprise (on peut comparer le gouvernement à une entreprise), on ne peut réagir uniquement en fonction de ce qui se passe autour de nous. La guerre des prix fait souvent rage dans un marché concurrentiel. Il y a deux manières de s’extraire de cette guerre : en tirant les prix vers le bas et en s’alignant sur la concurrence ou en continuant sa stratégie. Même s’il faut garder un œil sur ce qui se passe sur son marché, on ne peut en aucun cas définir sa stratégie de communication en fonction des événements et surtout de la concurrence. Une fois le plan défini, il faut s’y tenir.

Dans le cas du Covid-19, le gouvernement aurait pu sonder une commission d’experts de divers secteurs spécialement réunis pour cela afin de définir un plan d’action précis et de s’y tenir. On peut reconnaître qu’au début de la crise du coronavirus, ce ne fut pas le cas, mais par la suite le gouvernement a appliqué cette méthode.

En avril 2020, le Président de la République prend note de ses problèmes et déclare qu’il a fait le nécessaire pour la suite.

Comme Jacques Chirac disait :

« Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent ».

Plusieurs mois après, la France est équipée de suffisamment de masques, non sans mal, même si un vent contestataire revendique que le port du masque n’est pas nécessaire. Il ne faut pas oublier que précédemment nous avons vu que si la France n’avait pas fait de masques, c’était de l’unique responsabilité de nos gouvernants qui avaient peur de tomber dans le syndrome « Bachelot ». Ils ont donc dirigé en fonction des émotions et non par les faits. Je sais que je le répète souvent dans mes articles, mais en aucun cas, les émotions doivent dicter une stratégie de communication.

Avoir peur de mal faire n’indique pas que vous allez mal faire. Vous avez juste peur et la peur est mauvaise conseillère.

Les 10 000 respirateurs prévus pour désengorger les urgences des hôpitaux sont-ils arrivés ? Je n’ai pas trouvé l’info, mais ce qui est certain, c’est que les urgences sont toujours surchargées. Sont-elles surchargées uniquement à cause du Covid ? Selon les chiffres fournis par le ministère de la santé le 16 mars 2018, 97 hôpitaux sur les 650 publics ou privés qui ont une structure d’urgence, avaient activé le plan “hôpital en tension”. Le plan d’économie et de suppression de 100 millions en 20 ans a crée une tension permanente dans les urgences d’aujourd’hui. En 2003, avec la forte canicule que la France subit, les urgences étaient déjà débordées.

Le président Macron avait raison. Nous assistons à une guerre. Mais pas celle que l’on croit. Il s’agit d’une guerre de communication. Pour en revenir à l’exemple de Donald Trump, celui-ci politise l’épidémie avec pour objectif de se faire réélire. La Chine utilise la pandémie pour montrer à quel point elle est un grand pays parce qu’elle a réussi à la contrôler rapidement. Emmanuel Macron montre qu’il gère parfaitement la crise avec en ligne de mire les élections présidentielles de 2022.

Mais le gouvernement n’est pas le seul dans ce cas-là. Cette guerre de communication est aussi au cœur des médias. Leur objectif n’est pas de diffuser des informations pertinentes et validées, mais plutôt de générer de l’audience et des clics. Aujourd’hui, être un politicien est devenu une carrière, un métier, ce qui peut amener à dénaturer l’essence même de cette fonction. Le politique a donc un but, une volonté qui est dictée par ses actes. Il en est de même avec les médias. L’information devient un produit de consommation.

L’être humain a une capacité incroyable à oublier rapidement. Lors du premier confinement j’ai été amené à me déplacer dans le sud de la France. J’ai donc dû prendre le TGV à Paris. Lorsque je suis monté dans le train, il y avait une véritable ambiance de guerre. Tous les passagers étaient dans une file, tous espacés d’un mètre et étaient contrôlés par des militaires. Tout le monde se regardait en chien de faïence en évitant tout contact. Quelques mois plus tard, avec un confinement supplémentaire et de nouvelles mesures sanitaires comme le couvre-feu, le comportement des Français a totalement changé. Nous avons une capacité à nous adapter qui est très rapide. Lors du premier confinement nous avions peur, moi le premier. C’était un événement exceptionnel et les informations ne cessaient de relayer au jour le jour les chiffres du nombre de cas qui augmentait de manière exponentielle. On va voir le détail des chiffres dans la suite de cet-article. Vous verrez dans cette partie qu’il est une nouvelle fois question d’interprétation des chiffres, on pourrait dire de manipulation des chiffres, même si ce mot peut être connoté.

En 1990, les consommateurs s’inquiètent de la transmission de l’encéphalopathie spongiforme bovine à l’homme via l’ingestion de ce type de viande. Des carcasses bovines et de cadavres d’animaux sont utilisés pour créer une farine animale qui une fois obtenue, sert à l’alimentation des bovins. 27 personnes décéderont en France suite à la maladie dit de la vache folle. Suite à ce scandale, la consommation de viande en France chute de manière vertigineuse. Plus de 20 ans plus tard, tout le monde a quasiment oublié et la consommation de viande est repartie à la hausse. Il y a de fortes chances que nous oubliions les leçons à tirer de la crise du coronavirus.

Vache atteinte de la maladie de la “vache folle”

QUE RETENIR DE CETTE PREMIÈRE PARTIE ?

Comme cet article est plutôt long, j’ai décidé de vous faire un plan d’action qui résume les parties les plus longues avec les points à retenir et à appliquer pour votre entreprise.

  • Il faut prendre la juste mesure des erreurs du passé. Que ce soit dans le positif dans le négatif, il faut trouver l’équilibre pour pouvoir en tirer des conclusions. Le cas du Ministre de la Santé de l’époque, Roselyne Bachelot, montre bien avec le recul, qu’elle avait raison. La gestion de la crise sanitaire par les pays asiatiques habitués à gérer les épidémies démontre leur qualité à ne pas reproduire les mêmes erreurs.
  • En aucun cas, vous ne devez mentir. Si un jour ce cas de figure se présente à vous, repensez à la gestion de la fabrication des masques par le gouvernement. Au lieu de dire la vérité en avouant qu’il y a une pénurie et qu’il y a une mauvaise gestion, le gouvernement a préféré prendre le peuple français pour des imbéciles en leur disant que porter un masque pouvait être dangereux. Dire la vérité peut être coûteux en énergie, c’est vrai. Vos opposants ou concurrents en profiteront pour pointer cette erreur du doigt. Mais a contrario, le lien avec les personnes qui vous apprécient, qui ont confiance en votre marque, sera fortement consolidé.
  • Méfiez-vous du biais de normalité. Ce n’est pas parce que tout a fonctionné dans le passé que cela va se produire de la même façon dans le futur. Ce biais vous empêche de voir l’arrivée d’un concurrent disruptif sur votre marché. Il faut toujours rester aux aguets et ne pas prendre les faits du passé comme moyenne.
  • Ne jamais remettre à un tiers l’exclusivité de sa production. L’exclusivité des masques et des tenues de protection était fabriquée par la Chine. La France est donc dépendante de celle-ci. Avec l’arrivée de cette catastrophe, elle s’est rendue compte à quel point cela pouvait être dangereux. Il en est de même pour vos produits. Si l’entièreté de votre production dépend d’un tiers, si celui-ci décide d’augmenter les prix ou d’arrêter la production, vous vous retrouverez dans une position délicate.
  • Il ne faut en aucun cas définir sa stratégie de communication en fonction des événements et surtout de la concurrence. La peur est mauvaise conseillère. Si votre concurrent principal a décidé de baisser drastiquement ses prix et que vous vous alignez dessus, votre image de marque et votre positionnement seront les mêmes. Comment alors vous différencier ?
  • Nous finirons par oublier les pires choses. Tenter de nouvelles choses peut effrayer. Au pire, vous affronterez un échec. Mais avec le temps, qui s’en souviendra à part vous ?

PARTIE 2 : LE GROUPE REND-IL IDIOT ?

Le 17 mars 2020, Emmanuel Macron annonce le confinement total de la France.

Avec le recul, comment une population accepte sans aucune fronde cette décision unique dans l’histoire du pays alors que pour une simple augmentation de carburant, le pays avait vécu des manifestations successives très violentes avec les gilets jaunes ?

Étienne de La Boétie, écrivain humaniste français, célèbre pour son discours de la servitude volontaire, a décrit ce phénomène. La servitude volontaire est la seule vraie grande aspiration des masses, laissant l’héroïsme et l’abnégation au besoin d’un aristocrate spirituel et moral peu enthousiasmant et si peu partagé.

Qu’est-ce que cela signifie ? Le groupe remet les décisions globale de sa vie entre les mains d’une institution qu’il pense être au fait des tenants et aboutissants qu’il ne peut maîtriser. Comme un enfant qui pense que ses parents connaissent tout sur tout et donc qui sont à même de prendre les bonnes décisions. Le gouvernement a pour obligation de protéger la population d’elle-même. On peut s’en rendre compte avec un simple exemple. Nous avons le droit de vote. Mais qui lit réellement les programmes des candidats à la présidentielle ? Nous nous en remettons donc aux bribes d’idées que nous nous faisons d’un candidat d’après ses passages dans divers médias. Certains peuvent même assimiler la communication du gouvernement, concernant la gestion du Covid-19 à de la propagande.

Ce qu’il faut retenir, c’est que la propagande est universelle et permanente. Elle revient à embrigader l’opinion publique exactement comme une armée enrégimente les corps de ses soldats. À force de marteler des idées, elles entrent dans le cerveau des personnes qui les écoutent, surtout de ceux qui veulent les croire et ainsi, on peut définir d’une politique. La propagande est présente tout autour de nous et modifie les images mentales que nous avons du monde. Le groupe, une fois constitué, permet d’avoir évidemment plus d’influence. Si vous êtes seul dans votre coin vous avez moins d’influence qu’en groupe. Mais le groupe n’a pas les mêmes caractéristiques psychiques que l’individu. Un jugement personnel seul n’intervient pas dans une décision. En réalité, ce jugement est un mélange d’impression gravé en lui par des influences extérieures qui contrôlent ses pensées à son insu. Alors quand j’ai employé le mot « propagande », votre cerveau a certainement réagi de manière négative. Ce mot est associé à de mauvaises périodes de l’histoire. Et pourtant, elle façonne également d’autres moments et ne cessera jamais d’exister.

En tant qu’entrepreneur, nous devons comprendre que la propagande offre l’outil moderne dont nous devons nous servir à des fins productives, pour créer un mouvement. Le terme « propagande » n’est pas forcément péjoratif. Est-ce que mettre des tracts dans les boîtes aux lettres pour indiquer qu’une nouvelle salle de sport ouvre à des prix défiants toute concurrence, c’est de la propagande ? Si on prend la même idée mais avec des tracts politiques, on pourrait assimiler cela a de la propagande, pourtant c’est à peu près la même chose. D’un côté, on vend un service et de l’autre, on vend des idées. Même si la publicité est liée au commerce, tandis que la propagande relève essentiellement de la politique, elles s’appliquent quasiment de la même manière. Ce qui est certain, c’est qu’à partir du moment où une personne a suffisamment d’influence pour entraîner une partie de la population, un groupe, pour une durée donnée et dans un but précis, cela amène à créer des mouvements d’influence.

Francis LALANNE

Francis Lalanne ancien chanteur et maintenant porte-drapeau des antimasques et des antivaccins, utilise sa notoriété pour créer un groupe et diffuser ses idées. Carlo Alberto Brusa, ex-avocat des footballeurs, s’est reconverti dans la lutte contre « la dictature sanitaire » en devenant le porte-parole des antimasques.

Ce type de personnalité a profité de la crise pour étendre son influence. On en parlera plus en détails dans la partie complotisme, qui est une partie obligatoire à traiter concernant le sujet du coronavirus. Que ce soit le gouvernement ou la population tout le monde réagit à peu près de la même façon.

Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre, pionnière de l’approche des soins palliatifs pour les personnes en fin de vie, détermina cinq stades successifs des personnes confrontées à la mort, tant individuellement que collectivement :

  • Premier stade, le déni : “non, je ne vais pas mourir de la pandémie, ce n’est pas sérieux”
  • Second stade, la colère : “qui est responsable de ma mort”. Ce stade est le terreau de nos amis complotistes dont nous parlerons plus tard.
  • Troisième stade,  la négociation : “que faut-il que je fasse pour échapper à ce sort ?”. C’est la résignation et la soumission par la peur. Idéal pour soumettre un groupe à des mesures plus sécuritaires.
  • Quatrième stade, le découragement :  “à quoi bon lutter ?”, période de déprime stérile.
  • Cinquième stade, la sublimation : “bon, c’est ainsi, alors qu’est-ce que je fais de positif et de constructif ?”. Ce stade n’est pas encore très prisé par nos populations.

Soyons honnêtes : êtes-vous déjà passé par un de ces stades ?

La douleur et l’angoisse ressentie face à la crise du coronavirus peut être mise en parallèle avec la douleur et l’angoisse ressentie par une personne qui a un problème et qui cherche une solution à celui-ci. C’est comparable ce que décrit le psychiatre Elisabeth Kübler-Ross. Bien évidemment, la solution à son problème, c’est votre produit. Votre cible passera par plusieurs niveaux de conscience. Le premier, elle n’a aucune connaissance de son problème. Le second niveau, elle a connaissance de son problème, mais ne connaît pas la solution. Elle n’a pas de conscience de l’existence de votre produit. Le troisième niveau, la cible a conscience de son problème et connaît votre produit. La stratégie de communication est à adapter en fonction du niveau où se situe la personne que vous souhaitez viser. Parler de masques à des Français qui ne sont que très peu impactés par une épidémie qui est à l’autre bout du monde, ce n’est pas approprié puisque la population n’a pas connaissance du problème. Que ce soit pour le gouvernement ou pour un produit, on se fie à ce qu’on perçoit comme autorité dans son domaine.

Si une machine à laver vous est vendue parce qu’elle lave bien le linge, vous n’allez pas réfléchir pendant 20 ans pour acheter cette machine en vous disant « peut-être que je pourrais la fabriquer moi-même ». Une autorité reconnue par tous, ou du moins en apparence, nous incite à l’écouter et là, en tant que leader, nous nous devons d’émettre des doutes. Même si vous voyez de multiples publicités d’une marque, que celle-ci a pignon sur rue. J’entends d’ailleurs souvent mes clients me dire : « Si je vois très souvent la publicité d’une marque, c’est que son produit fonctionne”. Sinon la campagne de pub serait arrêtée». C’est sans doute vrai et c’est aussi peut-être faux.

Prenons le problème à l’envers. Je décide de lancer un nouveau produit avec une très grosse campagne de pub qui vante les mérites d’un programme en ligne qui apprend aux personnes à devenir indépendant financièrement. Puisque le prospect n’arrête pas de me voir en publicité, c’est que mon programme fonctionne, sinon je ne dépenserais pas autant d’argent dans cette publicité. Je suis donc crédible et alors, on peut acheter mon produit. L’argent de ce produit sert à alimenter la publicité. La boucle est bouclée, le cercle est vertueux, en tous les cas, pour l’entrepreneur qui fait la publicité. C’est pourquoi il est indispensable d’aiguiser son sens critique et d’émettre des doutes même face à l’autorité.

L’expérience de Milgram évalue le degré d’obéissance d’un citoyen devant une autorité qu’il juge légitime et permet d’analyser le processus de soumission à l’autorité.

Voici comment elle se déroule : Dans cette expérience, se trouvent trois personnages :

– Un élève qui s’efforce de mémoriser des listes de mots.

– Un enseignant qui dicte les mots à l’élève et vérifie les réponses. En cas d’erreur, l’enseignant envoie une décharge électrique destinée à faire souffrir l’élève.

– Un expérimentateur qui représente l’autorité officielle vêtue d’une blouse grise de technicien et qui paraît sûr de lui.

L’éxpérience de Milgram avec
l’expérimentateur (E), le sujet ou l’enseignant (S) et l’élève ou apprenant (A)

L’expérimentateur et l’élève sont en réalité deux comédiens. L’enseignant est en réalité la seule personne à penser que tout est réel. On juge ici son niveau d’obéissance. Il doit poser une succession de questions à l’élève. Si celui-ci ne répond pas correctement, il actionne une manette qui lui inflige une décharge électrique. Cette décharge électrique est testé au préalable par l’enseignant pour accroître le degré de réalité de l’expérience. L’élève et l’enseignant ne se voient pas. Ils sont séparés par une maigre cloison qui laisse passer le son. Les questions se succèdent et l’élève n’y répond pas correctement. L’enseignant inflige donc des décharges électriques qui augmentent de 15 V à chaque mauvaise réponse. Il est obligé d’annoncer à haute voix la tension correspondante avant de l’appliquer. Évidemment, les chocs électriques sont fictifs. Le comédien qui simule la souffrance, a reçu les consignes suivantes :

– à partir de 75 V, il gémit

– à 120 V, il se plaint à l’expérimentateur qu’il souffre

– à 135 V, il hurle

– à 150 V, il supplie d’être libéré

– à 270 V, il lance un cri violent

– à 300 V, il annonce qu’il ne répondra plus. Toute absence de réponse est considérée comme une erreur, soumise à une décharge électrique supplémentaire.

Au stade 250 V, la majorité des enseignants manifeste des doutes et interroge l’expérimentateur qui est à ses côtés représentant l’autorité mise en place et qui est caution du sérieux de l’expérience. Celui-ci rassure l’enseignant en lui affirmant qu’il n’est pas tenu responsable des conséquences. À noter qu’une décharge de 250 V peut provoquer la mort. Si un sujet exprime le désir d’arrêter l’expérience, l’expérimentateur lui adresse, dans l’ordre, ces réponses: « Veuillez continuer s’il vous plaît », « L’expérience exige que vous continuiez »,  « Il est absolument indispensable que vous continuiez », « Vous n’avez pas le choix, vous devez continuer. ». Si le sujet souhaite toujours s’arrêter après ces quatre interventions, l’expérience est interrompue. Sinon, elle prend fin quand le sujet a administré trois décharges maximales (450 volts) à l’aide de manettes faisant mention de « Attention, choc dangereux ». À la stupéfaction des chercheurs, 62 % des personnes se soumettaient aux ordres en administrant des décharges électriques ultimes même si l’élève hurlait de douleur ou ne répondait plus.

Quand l’autorité nous parait légitime nous nous soumettons à ses décisions en annihilant tout raisonnement normal.

Je vous invite à regarder la vidéo relatant l’expérience se trouve juste en dessous. La vidéo dure 1h30 mais elle est très intéressante.

Avec ces divers éléments, on peut donc comprendre pourquoi un groupe accepte des décisions qui peuvent aller à l’inverse de leurs convictions profondes. Il ne s’agit pas de contester pour contester à tout-va mais simplement de se poser des questions. Ces questions amènent à différents types de réactions.

QUE RETENIR DE CETTE SECONDE PARTIE ?

  • Quand tout va bien le groupe se laisse aller facilement à l’autorité. Par contre, quand tout va mal, il est plus délicat de diriger. Lorsque vous allez obtenir des succès avec votre business, tout le monde voudra une part de celui-ci en se l’attribuant. Mais lorsque vous connaîtrez des échecs, vous serez tenus pour responsable. C’est classique pour les leaders et il faut en avoir conscience.
  • La propagande est utile pour une entreprise. Par exemple aujourd’hui, les placements de produits par les influenceurs sur Instagram peuvent être assimilés à de la propagande. Ils utilisent leur influence pour pouvoir manipuler l’opinion des personnes qui les suivent concernant un produit. Il vous faut absolument trouver votre groupe d’influence. Un groupe utile pour votre produit. Vous vendez un robot pour faire de la cuisine, entrer en contact avec des personnes qui font des recettes via des groupes Facebook par exemple. En publiant du contenu de qualité pour eux, vous arriverez à créer votre propre groupe. Si vous êtes seuls dans votre coin, vous aurez moins d’influence en groupe.
  • La stratégie de communication est à établir en fonction du niveau de conscience visé. Vous ne vous adressez pas de la même manière à une personne en fonction de son état de conscience. Si une personne n’a pas conscience de son problème, il est inutile de faire une publicité qui vante les qualités de votre produit. Une publicité qui l’inviterait à prendre conscience de son problème serait la mieux venue.
  • Suivre l’autorité est obligatoire dans notre société, mais la suivre aveuglément n’est pas recommandé. Ce n’est pas parce que c’est un expert qui vous le dit, qu’il faut le tenir pour acquis. L’expérience de Milgram prouve à quel point on peut se mettre facilement à l’autorité pour accomplir des actes irrationnels.

PARTIE 3 : LES RÉACTIONS

La peur entraîne des réactions irrationnelles. À l’annonce du premier confinement, le groupe a perdu toute rationalité dans ses raisonnements. Souvenez-vous, ce n’est pas si lointain que ça lorsqu’on voyait des personnes se battre pour du papier toilette ou des paquets de pâtes.

Forcément en cas de crise, il nous faut déterminer un bouc émissaire. On n’en parlera plus en détails dans la suite de cet article. Dans ce cas précis, il y a un bouc émissaire tout trouvé, les asiatiques. Le virus venant de Chine, les asiatiques sont donc une cible idéale pour une personne qui sent qu’elle peut mourir de ce virus. C’est le second stade du psychiatre Elisabeth Kübler-Ross : “qui est responsable de ma mort ?”

Lorsque tout va bien, la collectivité prime sur l’individu, mais lorsque tout va mal, l’individu prime sur la collectivité. Là encore, on peut voir que les émotions ne sont pas bonnes conseillères. Réagir avec pragmatisme peut être difficile surtout en temps de crise. Un produit ne se vend pas ? On le retire de la vente. Des difficultés de trésorerie ? On coupe les budgets qui ne nous paraissent pas nécessaires. Toute la difficulté réside ici. Il faut suivre la stratégie que l’on s’est fixée. Ce chemin est bardé d’embûches que ce soit par des pressions psychologiques qui nous amènent à changer de stratégie par de nouvelles tendances, ou par des événements qu’on peut qualifier d’échecs. Comme un bon capitaine, on doit tenir la barre de son navire même si la tempête fait rage.

La peur devient un argument commercial lorsqu’il n’y a aucune consistance dans la stratégie.

En 2018, le Parlement européen vote le règlement général sur la protection des données, le RGPD. Face à l’utilisation massive des données récoltées via les réseaux sociaux, l’Europe décide d’agir en la réglementant. Votre site, vos pages, vos listes de contacts doivent donc être conformes au RGPD. Maintenant quand vous vous rendez sur un site Internet, il y a un pop-up qui s’ouvre pour vous demander si vous acceptez que l’on utilise les cookies concernant votre navigation. Beaucoup d’entreprises ont surfé sur cette peur pour vendre leurs services. Le marketing de la peur agit ainsi.  Si vous n’êtes pas conformes au RGPD, vous pouvez avoir des amendes donc achetez notre produit qui est validé par celui-ci, vous serez à l’abri. Les différentes classes de médecins, l’ordre des médecins, l’OMS, les médecins d’organismes privés, les médecins de proximité, n’arrivent pas à se mettre d’accord. La voix discordante des médecins ajoute de la confusion à la compréhension. Les antimasques et les antivaccins s’appuient sur les propos de médecins dissidents vis-à-vis du gouvernement. On l’a vu précédemment : c’est une guerre de communication. Mais c’est aussi une lutte pour imposer ses idées. On a tendance à chercher des arguments qui valident ce que l’on croit. C’est ce qu’on appelle le biais de confirmation.

Ce biais cognitif consiste à privilégier les informations confirmant nos idées préconçues ou nos hypothèses et/ou à accorder moins de poids aux hypothèses et informations jouant en défaveur de nos conceptions. En gros, on n’a pas envie de changer d’avis et on n’a surtout pas envie que l’on nous démontre que l’on a tort. Vous êtes contre port du masque ? Vous êtes plus susceptible d’entendre et de comprendre des avis qui vont dans ce sens. Et c’est exactement la même chose dans le cas contraire. Les réseaux sociaux vont également dans ce sens puisque selon votre comportement, l’algorithme décide de vous faire voir des contenus qui sont susceptibles de vous plaire. Ils sont aussi devenus des défouloirs de l’esprit où se déversent à profusion les angoisses de notre société. Il suffit de prendre un poste lambda sur Facebook, de regarder les commentaires pour tout de suite comprendre de quoi il s’agit. Que ce soit un poste sur un petit chaton abandonné, ou les élections présidentielles, il y aura toujours des personnes énervées en commentaire qui pensent détenir la vérité. Les réseaux sociaux alimentent toutes les théories fantasmagoriques. Elles vont de Bill Gates qui aurait inventé le virus pour pouvoir contrôler la population, à des injections de nanoparticules dans le vaccin pour devenir un récepteur 5G ou pour pouvoir nous tuer à distance. Les vidéos qui relaient ce type de théories ont été vues des millions de fois sur Internet.

Évidemment, il est toujours plus facile de regarder la vidéo et d’en absorber son contenu que d’aller faire des recherches concernant les thèses exposées. On n’a pas besoin d’aller bien loin pour se rendre compte que le fantasme autour de Bill Gates provient d’une vidéo publiée en 2015 où il intervient dans le format Ted X. Il y prédit que la prochaine catastrophe mondiale ne sera pas une guerre mais plutôt l’arrivée d’un virus. À noter que dans cette intervention, il réagit au virus Ebola qui sévit en Afrique. Il ne faut pas oublier que plus un sujet est partagé et commenté sur les réseaux sociaux et plus il est possible d’en tirer une rétribution, d’où l’intérêt de faire des vidéos qui susciteront des réactions. Un sujet peu racoleur ne fait pas “à vendre”. “On veut nous manipuler pour nous tuer”, c’est tout de suite plus attrayant.

Est-ce qu’il s’agit d’une conspiration mondiale ? Je vous donne dimanche prochain toutes les preuves qu’à la tête de notre gouvernement se trouvent des … reptiliens.

QUE RETENIR DE CETTE TROISIEME PARTIE ?

Avant de vous donner dimanche prochain toutes les preuves que notre gouvernement est dirigé par des reptiles,  résumons la partie que nous venons de voir.

  • En aucun cas, la peur ne doit diriger vos décisions. Il est indispensable de prendre du recul lorsque quelque chose se passe mal au sein de notre business. Prendre quelques heures pour réfléchir, avant de prendre une décision plus sage que de réagir uniquement sur le coup des émotions et de la peur.
  • Il est toujours très facile de trouver un bouc émissaire lorsque quelque chose se passe mal. En réalité, ce n’est pas très productif. Parce ce que non seulement nous perdons du temps à le chercher, mais cela n’apporte aucune valeur à la société. À l’époque où les réseaux sociaux vont très vite, parce que beaucoup de personnes veulent parler plus rapidement qu’elles ne pensent, il faut être prudent pour ne pas être dissonant dans son discours. Assurez-vous de ne pas changer d’avis toutes les deux secondes parce que votre audience s’en rendra compte.
  • Le biais de confirmation vous incite à chercher uniquement des arguments qui valident ce que l’on pense. La richesse d’un raisonnement se construit surtout avec des personnes qui ne pensent pas comme vous. Il est toujours intéressant d’écouter des points de vue différents afin d’avoir une ouverture d’esprit plus grande.

RDV dimanche prochain pour la suite de cet article mais si vous souhaitez voir la vidéo qui retrace l’intégralité de cet article, cliquez juste en dessous :

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